Episode II - Comment j'ai failli mourir.

Alors ensuite, il est venu -après deux heures d'attente pour récupérer le forfait des remontées + les skis - le temps de monter sur les skis et de prendre la neige. J'ai l'habitude des bleues (les pistes, vert-bleu-rouge-noir) du Lac Blanc (vous savez, le machin dans les vosges avec de la forêt partout) alors quand on me dit de monter sur une verte je me dis "ouais, facile eh". bah oui mais des vertes, c'était la plus bleue de toutes, et elle était même plus bleue que certaines bleues. ALors est venu ce virage...

Moi vous voyez je descendais en faisant des lacets, en chasse neige (après j'ai pris un cours pour apprendre le virage en parallele)[et pas comme sur la photo ou en plus de mimer un tout schuss je fais du surplace] bref, le problème c'est que dès que j'entends qu ey a des gens derrière moi, je m'arrête. Sauf que là ça m'a fait peur, j'ai oublié de tourner, pis quand je voulais tourner j'avais pris trop de vitesse alors me voilà que je descends la pente tout droit. Et très vite. Impossible de tourner alors je crie très fort "haaaaaaa je vais trop vite je peux pas m'arrêteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeer" les bras écartés pour faire fuir les gens qui se trouveraient sur mon chemin.

Je me dis "hors de la piste y a 30 mètres avant le ravin, de poudreuse, je vais ralentir sans problème".

Et pourtant, y en a eu un, de problème: un creux, un putain de creux que j'avais pas vu. Et paf mes skis qui se plantent dedans, et moi qui mange la neige. Ca aurait pu s'arrêter là hein? Mais ça aurai été trop simple. Pas assez Shadow :p

DONC, avec l'élan, me voilà qui déchausse, et mes jambes qui passent pardessus le haut de mon corps déjà au sol. Mon dos qui se plie à 90 degrés et qui fait crac, et moi qui fait une roulade et qui me retrouve allongée dans la neige, le souffle coupé et n'osant plus bougé. Je crois que si j'avais pas été souple comme ça (comment ça énerve le prof de jiu-jitsu d'ailleurs, ses théories ne marchent jamais sur moi :D) je me serais brisé la colonne.

Donc en fait mes jambes j'arrivais à les bouger, je me suis relevée après avoir fait très peur à tout le monde (paraît que ma chute était impressionnante) et là j'ai voulu regagner la piste, et paf, j'ai enfin compris que le "1mètre cinquante de neige en altitude" c'était pas une blague: j'ai du ramper pour pas avoir à nager dans la poudreuse.

Plus de peur que de mal finalement, mais de belles courbatures...(le pire c'est que j'avais peur de m'être cassé quleque chose et qu'il me restait la moitié de la piste à descendre, je me disais "un faux mouvement et hop paralysie"

M'enfin aujourd'hui, je l'ai refaite, la piste, et j'ai tracé dans le virage et j'ai pu filmer ma maman (plus de détails au prochain article) qui a pris la relève question chute :p (heureusement rien d'aussi dangereux :D)